N'ayez pas peur, ça ne fait pas mal... Au contraire 😉
Je vous relate un pan de mon histoire personnelle qui illustre la mise en place de ce qu’on appelle un changement pour cheminer vers un mieux-être quotidien.
Il y a 20 ou 30 ans, le terme discipline me faisait bondir, me braquer, claquer la porte. J’étais indisciplinée ou plutôt en révolte, car pour moi, ce terme se référait à des règles imposées de l’extérieur et auxquelles, par principe, je me refusais d’obéir. La vie que je menais était un grand désordre, intérieur et extérieur, et j’avoue que cela ne me convenait guère malgré tout.
En 2007, lorsque j’ai commencé à me former au shiatsu, nous pratiquions une séance Qi Qong en début de cours. Un délice !
Le professeur nous recommandait de faire des exercices le matin au lever, en nous disant que cela changerait notre journée. Je sentais confusément que ce devait être juste, mais pour être sincère, me lever, ne serait-ce que 10 minutes plus tôt m’était difficile, voire impossible. Pourtant, plus la formation avançait et plus je sentais les bienfaits du Qi Qong sur mon état général.
Un jour, j’ai entendu une phrase qui a retenu mon attention lors d’un enseignement bouddhiste : « si c’est difficile pour vous de faire (telle pratique), faites juste un tout petit peu plus que ce que vous avez l’habitude de faire. Et au fur et à mesure, vous parviendrez à en augmenter le volume pour parvenir à votre but ».
Ca a été le déclic. Je ne me sentais pas capable de faire la totalité des enchainements de Qi Qong proposé par le prof de shiatsu, mais j’étais OK pour en faire un. Juste un, tous les matins (sauf le week-end ;-). Ca me prenait 1mn à peine. Et peu à peu, à mesure que les effets positifs et le bien-être s’accroissaient, j’arrivais à augmenter le nombre d’enchainements . Aujourd’hui, mon temps de pratique matinale avant de démarrer la journée est de 20 à 30 mn de postures de yoga et de respiration. J’ai trouvé mon rythme de croisière, et effectivement, ça change la nature de mes journées
Pour amener un changement personnel profond, j’en ai déduit les choses suivantes :
- Pour démarrer, un déclencheur extérieur peut être utile ;
- Ce choix, de mettre quelque chose en place de nouveau, ne doit dépendre que de soi ;
- Il est important de comprendre les bienfaits personnels que l’on retirera de la mise en place d’un comportement nouveau. Cela accroit naturellement la motivation à passer à l’action;
- En tenant sa parole vis à vis de soi-même, la confiance et l’estime de soi augmentent;
- Commencer par de petites choses et s’y tenir. Faire en sorte de maintenir la satisfaction, et augmenter peu à peu « la dose », de sorte que le plaisir soit toujours au rendez-vous ;
- Se donner des échéances et les respecter du mieux possible
- Être souple avec soi-même pour maintenir l’envie et le plaisir d’avancer vers son but.
Je ne suis bien sûr ni une exception, ni un exemple, mais ce que je veux montrer, c’est que je partais de trèèèèèèès loin… et que de mettre en place ce cadre petit à petit a réellement changé quelque chose au fond de moi.
Cela m’a apporté une structure et a peu à peu modifié l’image que j’avais de moi-même ; d’indisciplinée et révoltée, je me suis perçue comme capable de tenir un rythme, un engagement, parce que c’était bon pour moi. Et cela fait 13 ans que ça dure ! Et si j’y suis arrivée, vous aussi, vous le pouvez.
Il y a des rechutes bien sûr, des moments où je n’y arrive plus, je n’ai plus envie. Mais j’y reviens toujours, car j’ai compris que la pratique corporelle est essentielle pour maintenir mon équilibre personnel et émotionnel.
Et vous ? Qu’est-ce qui est important pour vous ? Que voudriez-vous changer ou mettre en place ?
Le coaching personnel est un bon soutien en la matière. Parfois, seulement quelques séances suffisent. Cela dépend de la motivation et de l’engagement de chacun.e.