L’année 2020 a été éprouvante pour toutes et tous. La situation sanitaire mondiale inédite nous a amené à sortir de nos quotidiens balisés et rassurants pour nous adapter à l’existant.
Cela demande beaucoup d’énergie et d’effort pour avancer à l’aveugle et faire face au sentiment d’insécurité qui peut nous envahir. Je ne vous apprends rien, vous le vivez aussi…
Les modes de vie et de travail, le modèle de réussite auquel on se référait, et le sens de notre vie – sur lequel, peut-être, on ne s’interrogeait que rarement -, s’en sont trouvés bouleversés et fissurés, au point que certain.e.s ont tout lâché pour se rapprocher d’un mode de vie plus en adéquation avec leurs valeurs profondes…
Lors du premier confinement, de multiples et magnifiques initiatives sont nées. Mouvements spontanés de solidarité, partage, encouragements, intérêt sincère pour la condition des personnes les moins favorisées, et qui, tout à coup, se sont trouvés sous les feux des projecteurs. Dans cette période, il y a eu une grande prise de conscience de l’interdépendance des uns vis à vis des autres, et les gestes gratuits et sincères ont foisonnés et ont été rendu visibles dans nos médias, juste parce que les temps étaient durs pour tous et chacun et que l’on avait besoin de réconfort. Pour l’idéaliste que je suis, c’était beau, comme un rêve qui se concrétisait…
En mars/avril, on parlait du monde de demain et un espoir de changement rapide était né. Mais la pandémie casse les structures anciennes dans lesquelles, nous, habitants des pays favorisés, nous étions sans doute endormis, comme des chats ronronnant au coin du feu et n’imaginant pas un instant que la vie pourrait en aller autrement. La surprise, et le mot est faible, est que le virus, ce mal invisible qui a pouvoir de vie et de mort sur nous, frappe sans discernement et nous amène à réévaluer ce sentiment d’intouchabilité.
En juin, dès que les portes de nos foyers se sont ré-ouvertes, nous avons vite repris nos vieilles habitudes, juste pour retrouver l’insouciance, parfois la négligence d’antan. Qu’il est dur d’accepter de changer nos pratiques, de se départir d’une part de confort, d’envisager de perdre les fondements et les acquis que l’on a parfois mis toute une vie à construire.
Aujourd’hui, rien ne sera plus comme avant… Mais pour le moment, nous ne savons pas comment sera et comment on fera demain. Je sais que pour certain.e.s , la pandémie entraine des drames, des douleurs, des faillites et engendre une grande souffrance.
Mais si nous envisagions cette perte de contrôle sous un autre angle, comme une opportunité ? Celle de s’arrêter un instant et de réfléchir à la vie que nous avons construite. Correspond-elle pleinement et entièrement à nos aspirations profondes ? Avons-nous fait des choix délibérés ou avons-nous vécu une vie que quelqu’un d’autre avait choisi pour nous ?
Si nous le voulons, cette crise mondiale peut nous permettre d’enfin choisir et d’écrire les prochaines pages de notre histoire avec notre propre plume. Le monde de demain, c’est nous qui le ferons avec ce que nous sommes et ce que nous dégageons. Posons-nous, examinons si la vie que nous menons est réellement en accord avec nos valeurs fondamentales, et si notre identité correspond bien à la personne que nous sommes, et à celle que nous voudrions paraître. Ce travail, cette recherche de justesse intérieure, si nous l’avons fuie jusqu’ici, la pandémie nous y donne accès aujourd’hui. C’est le moment !
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