Il y a maintenant 4 ans, presque jour pour jour, j’ai quitté l’entreprise qui m’avait nourrie pendant 17ans. J’ai fait le grand saut !… Je peux dire aujourd’hui que c’était la meilleure décision que j’ai prise dans ma vie.

Pourquoi et comment est-ce que j’ai fait ce choix ? A l’époque, je menais un travail personnel avec une psychologue spécialisée en EMDR. Afin que je puisse me projeter vers l’avenir – plutôt que d’être statufiée dans l’archéologie du passé – elle m’a invitée à pousser la porte d’un coach de sa connaissance. Sans elle, jamais je ne l’aurais fait. Cela me semblait obscur et je ne voyais pas trop ce que je pourrais en tirer.

Or, dès la première séance, j’ai compris que cet accompagnement était désormais ce qu’il me fallait. Les questions ciblées et pertinentes du coach, son écoute inconditionnelle, sa présence discrète et efficace, sa manière de valoriser mes forces ont effacé tous mes doutes. J’ai décidé de lui faire confiance – tout en restant vigilante – puis je me suis laissé conduire[1].

Séance après séance j’ai pu avancer vers l’objectif que je m’étais fixé. Ou plutôt, les objectifs, car il y avait un peu de boulot pour ce qui me concerne 😉 !!.

Parmi eux, il y en avait un d’ordre professionnel. Je me sentais mal dans mon travail, comme prisonnière d’une situation et d’un mode de vie dont je ne voulais pas. Mon coach me demandait régulièrement : « quelle est votre mission de vie ? ». J’avoue que je trouvais ça spécial, et je n’aimais pas quand il me posait cette question. Je n’y répondais d’ailleurs jamais ! Alors, il laissait cela de côté, et j’avançais pas à pas, à mon rythme.

Une fois démêlées les pelotes, franchis les obstacles intérieurs, j’étais enfin prête à voler de mes propres ailes. Je me souviendrai toujours de cette ultime séance où, encore une fois – la dernière – il m’a posé cette question : « quelle est votre mission ? ». Et là, l’aide aux autres, est sortie spontanément, c’est apparu comme évidence. Et lorsqu’il m’a demandé par quel moyen et avec quel métier je ferai cela, tout naturellement, j’ai su que ce serait en étant coach.

[1] C’est d’ailleurs la signification originelle de ce mot – coach vient de coche en anglais qui est une voiture d’équipage qui conduit d’un point à un autre.

 Voilà toute l’histoire !

J’ai beaucoup de respect pour ce métier, car, s’il est exercé avec intégrité, il permet à la personne accompagnée d’acquérir de la force et de l’autonomie, pour tracer sa propre route. C’est une discipline qui permet de résoudre des problématiques de manière active et positive. 

Le / la coach est là uniquement pour écouter, questionner en fonction de ce qui est exprimé et valoriser les ressources. Un.e coach qui donne des conseils selon son point de vue, est une hérésie. Ce n’est pas cela que l’on apprend sur les bancs de l’école.

Je déplore que l’image véhiculée du coaching dans les médias, notamment, soit si négative. Combien de fois lorsqu’on me demande mon métier (enfin, mes métiers 😉 !), et que je réponds que je suis coach, je m’entends dire « oh, c’est un métier de charlatans »…Cela me heurte car c’est grâce à un coach dont l’éthique était impeccable et le professionnalisme avéré, que j’ai pu aller mon chemin – il intervient aussi dans de grandes entreprises ou écoles telles que Yves Rocher, Renault, Clarins, l’ENA, École Polytechnique etc…

A aucun moment je ne me suis sentie manipulée ou dans une position de dépendance. Bien au contraire. Il m’a permis de consolider mes bases et d’avoir confiance en l’avenir. C’est un cadeau inestimable et je lui dédie cet article.